L’Enfer, où le diable est-il donc passé ?
« Mais Monsieur, je croyais qu’il n’existait plus, mon pasteur ne nous en a jamais parlé, il ne prêche que le ciel, la grâce, l’amour, la joie, la paix, la prospérité ; il s’applique à ne jamais faire peur aux âmes nouvelles pour mieux les conduire à Jésus-Christ. Elles sont si rares à venir à l’Eglise qu’il ne faut surtout pas les mettre mal à l’aise en troublant leur conscience ! »
Ce n’était pas l’avis de l’éminent évangéliste canadien, le pasteur Oswald Smith, qui disait : « Dans notre évangélisation moderne, les hommes sont instamment pressés par les prédicateurs d’être sauvés avant qu’ils ne sachent qu’ils sont perdus… de croire avant d’être convaincus de leur besoin de foi. Le fruit est cueilli avant d’être mûr et naturellement un tel travail est condamné à demeurer inachevé, incomplet. Si nous devons cueillir des fruits par l’Esprit, Dieu doit d’abord préparer le terrain : Le Saint-Esprit doit convaincre de péché les hommes, avant qu’ils n’essaient de croire. » Attendons jusqu’à ce que l’Esprit de Dieu ait accompli sa part dans le cœur avant de dire : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé. » Attendons-nous d’abord aux signes montrant une conviction de péchés, comme chez le geôlier de Philippes, et quand, poussé par l’angoisse, nous les entendons crier : « Que dois-je faire pour être sauvé ? », alors nous saurons qu’ils sont prêts pour être exhortés à croire, et à exercer la foi en Christ. Pas avant !
Lucien Vivier, qui a rejoint la patrie céleste ce 9 mai dernier.
